tract diffusé par : link
A LIGNE, disons non à l'extrême droite !
Samedi 21 novembre le groupuscule d'extrême droite « adsav » a prévu de tenir un congrès à la salle des elfes en Ligné. Nous devons dire non !
Malgré la volonté de lisser son image, « adsav » reste un groupe qui revendique son affiliation avec des partis, groupes et individus d'extrême droite issus du fascisme ou du nazisme.
En effet régulièrement adsav organise des cérémonies sur la tombe d'Olier Mordrel nationaliste Breton ayant développé une idéologie qu'il nomma en 1933 « national-socialisme breton » et qui reprenait les thèses nazis. Dans le programme de SAGA Olier Mordrel proposait entre autres : « Exclusion des étrangers, et particulièrement des races latines et de couleur, de tous les postes responsables de la vie publique. Exception prévue pour le cas des hommes nordiques. ». Il collabora activement avec l'occupant nazi pendant la seconde guerre mondiale et fût condamné à mort par contumace en 1946. Adsav s'en revendique clairement et assume l'héritage idéologique d'Olier Mordrel, nous constatons qu'Adsav maintient cette politique d'exlusion vis à vis des « étrangers non-européens ».
Adsav est aussi un parti qui entretient des liens avec de nombreux groupes et groupuscules néo-nazis ou néofascistes. Adsav se vante en effet des liens qu'ils entretiennent avec le Vlaams belang flamand (et notamment avec son service d'ordre le Voorpost) ou la ligue du Nord en Italie. Plusieurs fois des représentants de ces partis ont été condamné pour négationnisme. Dans un reportage diffusé sur France 2 « ascenseurs pour les fachos » on entant un représentant de la ligue du Nord dirent à ses homologues identitaires niçois de « continuer à avancer sous couvert de régionalisme, ça fait nouveau, mais en-dessous nous restons les mêmes, des fascistes ». Un extrait de cette vidéo est visible sur http://www.youtube.com/watch?v=jnPoD1Pymyk .
La Bretagne ne sera pas un refuge pour les fascistes !
Corsica Libara salue fraternellement la création de Breizhistance-Parti Socialiste de Bretagne (Breizhistance – Parti Socialiste de Bretagne) consécutif à son congrès constitutif du 24 et 25 octobre 2009 à Fougères, qui entend perpétuer son action politique dans le cadre d’un processus indépendantiste pour la Bretagne.
Corsica Libara suit avec intérêt l’initiative actée de mettre en place une politique de contact visant à favoriser dans le cadre des futures élections régionales, une alternative axée sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne.
Corsica Libara rappelle son indéfectible attachement à l’émancipation et à l’auto–détermination de tous les peuples et nations soumises à la domination centralisatrice française. La Bretagne répond à ce critère.
CORSICA LIBARA link
Pour la commission internationale, O. Sauli et P-A. Susini.
Les militants et sympathisants de la gauche indépendantiste bretonne réunis en congrès constitutif le 24 et 25 octobre 2009 à Fougères ont décidé de créer une nouvelle formation indépendantiste.
Le nom de cette formation est : Breizhistance-Parti Socialiste de Bretagne.
Les militants d’Emgann-MGI présents à cette réunion ont décidé de joindre cette formation et invitent leurs autres camarades à rejoindre ce parti.
La direction du Breizhistance Parti Socialiste de Bretagne est mandatée pour prendre contact avec les forces politiques susceptibles de construire une alternative lors des élections régionales pour favoriser une évolution institutionnelle de la Bretagne.
La composition du bureau national est la suivante :
Porte-paroles : Jonathan Guillaume et Thomas Baudoux
Secrétaires aux affaires intérieures : Fanch Oger et Goulven Le GAG
Trésoriers : Blandine Baudoux et Stefan Legrand
Secrétaires chargés des relations extérieures : Gael Roblin et Edouard Brichet
Relations internationales : Corentin Lemonnier.
Le mardi 10 novembre, Breizhistance-PSB invite à un meeting de présentation de la nouvelle structure et des « 100 propositions pour une autre Bretagne » que le parti met en avant pour les élections régionales de mars 2010. 20h Maison du Champs de Mars, esplanade Charles de Gaulle à Rennes.
Jonathan Guillaume
Stourmerien ha kenduaded an tu kleiz dizalc’hour, bodet da vare o c’hentañ kendalc’h e Felger etre ar 24 hag ar 25 a viz Here o deus divizet krouiñ ur strollad dizalc’hour nevez.
Anv ar strollad-se a zo : Breizhistance – Strollad Sokialour Breizh
Stourmerien Emgann MGI o deus kemeret perzh en emvod-se o deus diviziet emezelañ d’ar strollad-se ha pediñ a reont o c’hamaladed all d’hen ober ivez.
Roet eo bet kemenn da renerezh VBreizhistance-Strollad Sokialour Breizh evit mont e darempred gant strolladoù politikel all e-tailh da sevel ur programm da vare an dilennadegoù rannvro a-benn harpañ un emdroadur ensavadurel evit Breizh.
Savet eo ar burev broadel gant :
Mouezhioù aotreet : Jonathan Guillaume ha Thomas Baudoux
E karg eus an aferioù diabarzh : Fañch Oger ha Goulven ar Gac
Teñzorourien : Blandine Baudoux ha Stefan Legrand
E Karg eus an darempredoù diavaez : Gael Roblin ha Edouard Brichet
Darempredoù etrevroadel : Corentin Lemonnier
D’ar meurzh 10 a viz du, Breizhistance-Strollad Sokialour Breizh a bed d’ur meeting a-benn kinnig ar strollad nevez hag e 100 kinnig evit Breizh mod all” kaset war raok gantañ evit dilennadegoù rannvro 2010. 8 eur noz Ti Tachenn Veurzh, plasenn Charles de Gaulle e Roazhon.
Thomas Baudoux
Pour recevoir les statuts de Breizhistance/Parti Socialiste de Bretagne
breizhistance.psb@gmail.com
C'est le nom d'un des plus vieux détenus politiques en France, un communiste Libanais qui a lutté les armes à la
main contre l'occupation de la Palestine et du Liban. Aujourd'hui son comité de soutien organise une manifestation à Paris et un rassemblement à Pau voici le texte d'appel :
GEORGES IBRAHIM ABDALLAH
24 octobre 1984 – 24 octobre 2009 : voici 25 ans que Georges Ibrahim Abdallah est enfermé dans les prisons
françaises.
En 1982, l’Etat sioniste envahit le Liban. L’organisation de Georges Ibrahim Abdallah, les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), mène la lutte contre l’agresseur et ses soutiens en
Europe : l’attaché militaire à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Paris et le responsable du Mossad en France sont exécutés.
Accusé pour ces faits, Georges Ibrahim Abdallah est condamné à la réclusion à perpétuité en 1987 au terme de nombreuses manipulations politico-judiciaires et avec l’aval du gouvernement étasunien
de Reagan.
Comme les 11 000 prisonniers palestiniens en Palestine occupée, il est enfermé en tant que combattant de la lutte de libération nationale du peuple palestinien. Libérable depuis 1999, il voit ses
demandes de libération conditionnelle rejetées les unes après les autres. Le 5 mai 1999, sa énième demande de libération conditionnelle est de nouveau rejetée.
Les raisons de son maintien en détention sont clairement revendiquées par le gouvernement français. Dans une lettre adressée à la justice française par la Direction de la surveillance du
territoire, on peut lire : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera
probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans une lutte révolutionnaire. »
La France en tant que puissance impérialiste et ancienne puissance tutélaire au « Proche Orient » estime de son intérêt de ne pas libérer un symbole du combat pour la libération
complète du Liban. Oui, Georges Ibrahim Abdallah reste indéfectiblement un militant communiste anti-impérialiste. La libération de la Palestine reste pour lui un objectif toujours nécessaire et
réalisable.
La fidélité à ses engagements demeure intacte en prison. Il continue à lutter derrière les barreaux pour ses droits et ceux des peuples en lutte pour leur libération. Pour exemple, en août 2002,
en solidarité avec les prisonnières en grève de la faim détenues à Neve Tirza, il refuse de s’alimenter avec une dizaine d’autres prisonniers en France.
Pour les dirigeants français, Georges ne peut sortir que s’il abandonne la lutte et renie ses engagements. Il luit
faut devenir un repenti. L’Etat français espère transformer sa libération en victoire politique. Devant le refus de Georges d’échanger sa liberté contre une trahison, il reste en
prison.
Face à cet acharnement politico-judiciaire, nous devons amplifier le mouvement de solidarité pour la libération de
Georges Ibrahim Abdallah. Nous devons obtenir la libération de cet otage du gouvernement français et refuser le chantage politique orchestré par les soutiens zélés du sionisme et de
l’impérialisme.
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Paris le 4 octobre 2009
adresse du blog :link
Je tiens à reproduire ici le texte unitaire diffusé à l'occasion des manifs contre les bombardements de Gaza par les organisations présentes à l'université de Rennes 2. Cette
prise de position commune constituait pour nous une avancée politique car elle soulignait la nécéssité de soutenir ici en Bretagne , les forces palestiniennes laiques et démocratiques et la
résistance. Elle présente le conflit comme ce qu'il est vraiment : une lutte de libération nationale et pas un conflit religieux, et enfin ce texte assume la solidarité avec les prisonniers
politiques y compris Georges Ibrahim Abadallah communiste Libanais détenu dans les geoles françaises depuis 25 ans.
"POPULATION BOMBARDÉE À GAZA : SOLIDARITÉ
Bombardée et massacrée, la population de Gaza compte ses victimes par centaines. A l'heure actuelle plus de 900 Palestiniens, pour la plupart enfants ou âgés, sont morts et plusieurs milliers de blessés occupent les rares hôpitaux de la bande de Gaza. Le mardi 06 janvier, c'est une école primaire, un abri, qui a été bombardée par l'armée israélienne ! La barbarie de cette « guerre sans merci » n'ébranle pas « communauté internationale » qui a d'ailleurs donné son accord pour l'agression.
Depuis peu, la diplomatie s'est mise en mouvement pour tenter de trouver une solution provisoire. Le conseil de sécurité de l'ONU vient de voter une résolution appelant à un cessez-le-feu. Mais pendant ce temps, Ehud Olmert, premier ministre en sursis poursuit une féroce guerre de destruction contre la population palestinienne. Pourquoi un tel acharnement contre la population palestinienne ?
Le Hamas n'est qu'un prétexte pour l'Etat israélien. Celui-ci a beau jeu de s'indigner de tirs de roquettes, alors qu'il n'a jamais cessé de persécuter le peuple palestinien ! Notamment sur la bande de Gaza, qu'il a transformée par son blocus militaire en prison et en mouroir à ciel ouvert, et alors même qu'il continue depuis 1948 d'expulser les palestiniens de leurs terres et de coloniser leur pays, en détruisant leurs maisons, leurs écoles, et en assassinant et en emprisonnant tous ceux qui osent se lever contre l'occupation.
Ce n'est pas une guerre entre musulmans et juifs. C'est la conséquence d'un rapport de force entre colonisateur et colonisé : c'est un conflit politique, une lutte de libération nationale. La plupart des Etats, de la Ligue Arabe à l'Union Européenne en passant bien sûr par les USA, cautionnent l'agression israélienne. Les armes, chars, blindés et drones de l'armée israélienne sont livrés par ces mêmes pays, la « diplomatie » ne parle jamais de sanctions économiques, juridiques envers les criminels de guerre que sont Olmert, Barak et Livni.
L'Etat français, « pays des Droits de l'Homme », est complice d'autant qu'il garde depuis plus de 25 ans en prisons, Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, ayant purgé sa peine, qui luttait contre la politique israélienne. Et bien que les médias n'en parlent jamais, en Israël aussi des milliers de personnes, qu'ils soient des Palestiniens de 1948 ou des militants contre le « Mur de l'apartheid » s'opposent à la politique menée par le gouvernement, manifestent contre la guerre et contre le traitement inhumain infligé aux palestiniens, pour la libération de tous les prisonniers politiques (Marwan Barghouti…)
Tout peuple a le droit à son autodétermination, à un pays. Cela s'applique bien entendu aux Palestiniens, aux Kurdes et au Proche-Orient de nombreux peuples luttent aussi pour leurs indépendances. Pour le droit à l'autodétermination : troupes impérialistes hors du Proche-Orient (Irak, Afghanistan…)
Arrêt immédiat de l'agression militaire israélienne, des bombardements, retrait des soldats israéliens de la bande de Gaza, fin du blocus, droit au retour des refugiés, reconnaissance d'un état palestinien
Solidarité avec la résistance du peuple palestinien et aux forces laïques et démocratiques palestiniennes
Premiers signataires : Emgann-MGI, MJCF35, MJS35, Alternative Libertaire, Nouveau Parti Anticapitaliste , Sindikad
Labourerien Breizh Roazhon 2 , SUD Étudiant... "
Par ailleurs voici un témoignage audio de Georges Ibrahim Abdallah illustrant sa combativité, sa lucidité...à méditer.
Les organisations signataires de l’Appel de Corti :
Alsace : EVU/UPA
Bretagne : Emgann
Catalogne : ERC
Corsica : Corsica Nazione
Indipendente
Guyane : MDES
Martinique : PKLS, CNCP
Occitanie : Anaram Au Patac
Polynésie : Tavini Huiratiraa
Pays Basque : Batasuna - Abertzaleen
Batasuna